Les embouteillages
La mobilité personnelle peut être améliorée individuellement et dans des délais assez courts. Par exemple, si le revenu n'est plus un obstacle, ceux qui circulaient à pied ou à vélo peuvent choisir de se déplacer par des moyens plus rapides, tels que l'automobile ou le deux-roues à moteur. A la suite d'une demande accrue de mobilité personnelle, la demande en infrastructure peut augmenter rapidement. Cependant, l'infrastructure ne peut être fournie que collectivement, à une plus grande échelle, et cela prend du temps. (crédit photo : www.franceautos.fr)
L'inertie inhérente au développement des équipements de transport et aux ajustements de la structure urbaine permet difficilement de suivre une population qui passe rapidement aux véhicules à moteur, entraînant un grave déséquilibre du système et une énorme congestion.
Les déplacements en voiture privée tendent à consommer plus d'espace et d'infrastructure par unité que les déplacements en transports publics, bien que cette généralisation grossière se heurte au taux de chargement de passagers des transports publics. Des bus pleins font un usage plus rentable de l'infrastructure routière que les voitures, et les bus vides sont moins rentables.
La congestion sur les réseaux routiers se manifeste par des retards et une faible rentabilité dans l'exploitation des véhicules. De manière peut-être moins évidente, la congestion est la cause d'inefficiences économiques généralisées, tandis que les individus, les ménages et les entreprises adaptent leurs activités pour compenser le temps perdu dans les déplacements et pallier les temps de déplacements potentiellement plus longs.